Aujourd’hui, l’achat d’un terrain à bâtir s’avère souvent problématique. La pénurie de terrains qui croit doucement en Belgique (surtout dans la capitale) et l’augmentation du prix au mètre carré qui va de pair ne facilitent pas ce passage obligé pour chaque nouvelle construction. Car sans trouver de parcelle, beaucoup se découragent et se tournent vers la rénovation ou le clé sur porte. Pourtant, tout est histoire de compromis, surtout concernant la localisation de votre terrain. Bien entendu, tout le monde rêverait d’une habitation orientée au sud, construite dans un environnement tranquille et avec beaucoup d’espace. Mais bien que le terrain parfaitement situé n’existe pas, certains problèmes ne sont pas toujours insurmontables.
S’accorder sur la région, l’environnement et le voisinage
Le premier élément à prendre en compte est la zone dans laquelle vous souhaitez emménager. Plutôt campagne ou centre-ville ? Les deux se valent, mais pour des raisons complètement opposées. À savoir : les prescriptions urbanistiques, mais aussi les prix diffèrent en fonction des zones habitables. Un terrain à bâtir atteint par exemple le prix de 191 euros par m2 dans la commune de Rixensart, située en plein Brabant Wallon, tandis que la même surface habitable coute 24 euros à La Roche-en-Ardenne (prix de 2014 selon l’IWEPS, l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique).
L’environnement est également un point clé dans la localisation de votre terrain à bâtir. Autant s’informer et découvrir ce qui pourrait entourer votre quotidien, comme par exemple des services à proximité (accès routiers, écoles, hôpitaux, commerces…), mais aussi des projets de construction aux alentours ou de hauts sapins, qui pourraient malencontreusement obstruer la vue… En ce concernant, une visite directement sur place peut confirmer ou infirmer vos doutes. Privilégiez la pratique à la théorie: rendez-vous directement sur place avec votre voiture de leasing, votre vélo ou même à pied pour bien vous imprégner de l’environnement. Vous pourriez de la sorte rencontrer un membre du voisinage avec qui discuter du quartier et de ses avantages.
Pour pouvoir visiter les terrains à bâtir, vous devez pouvoir vous y rendre.
À chaque terrain son problème, à chaque problème sa solution
Ne vous fermez pas trop vite à des possibilités de terrain à bâtir à cause de simples banalités. Les techniques en matière de construction ne cessent d’évoluer. Un problème lié à des nuisances sonores ou un environnement particulièrement bruyant peut par exemple se résoudre par une bonne isolation. Pareil pour l’intimité, que l’on peut régler par un agencement spécifique des pièces, ou une faible résistance du sol, par une construction à ossature bois.
Il est rentré dans le langage courant que l’exposition plein sud d’un terrain est primordiale dans une construction. Cela provient sûrement du manque de lumière dont les Belges souffrent une bonne partie de l’année. Mais l’orientation ne fait pas tout. Un architecte saura comment exploiter l’aménagement de votre parcelle à bon escient et de manière créative, afin de faire profiter le bâtiment de la lumière du soleil. Il est bon de noter que l’orientation de l’habitation influence grandement son niveau E (la performance énergétique globale d’une construction). L’orientation du terrain à bâtir est donc à examiner de près si vous voulez être économe en énergie et exploiter au maximum les gains calorifiques.
Pour aider les futurs bâtisseurs dans leur recherche de parcelle, la fédération Wallonie-Bruxelles a mis en place un géoportail en ligne. Sur « WalOnMap », vous pouvez localiser précisément un terrain à bâtir en quelques clics seulement, et ce sur base de votre géolocalisation, d’une adresse ou d’une référence cadastrale. Un site internet qui peut s’avérer utile pour mesurer la superficie d’un terrain à bâtir, vérifier la présence d’arrêts de bus à proximité, ou bien s‘assurer qu’il n’est pas situé en zone à risque.
